LA MARTINIQUE

L’histoire de la Martinique

La Martinique fut découverte par Christophe Colomb en 1502. La Martinique était peuplée d’indiens Caraïbes jusqu’en 1635, où Belain d’Estambouc en prit possession pour la France. Le développement de l’île fut largement facilité par la mise en place du commerce triangulaire. Celui-ci permettait l’importation d’esclaves destinés aux plantations. L’Angleterre prit possession de la Martinique en 1794. En 1802, le traité d’Amiens la restitua à la France. Durant leur occupation, les Anglais libérèrent les esclaves noirs. L’esclavage fut définitivement aboli en 1848 grâce à l’œuvre de Victor Schoelcher. La Martinique devenue département d’outre-mer en 1946 ne retrouva son dynamisme qu’avec le développement de l’industrie touristique .

Géographie

C’est un département français d’outre-mer, dans les Petites Antilles.

Avec une superficie de 1100 km2, la Martinique est le plus petit des département d’outre-mer.

Le Nord est montagneux avec deux massifs : la montagne Pelée, qui culmine à 1397 m, et les pitons du Carbet, qui s’élèvent à 1120 m. Le sud de l’île est constitué de collines de 300 à 400 m. Le Nord est beaucoup plus humide que le sud de l’île. La Martinique est bordée de 300 km de côtes. Riche en cours d’eau et en sources thermales, l’île est couverte d’une végétation très variée, qui lui a valu son nom de Madinina, " l’île aux fleurs ". Sa faune –surtout marine- comporte de multiples espèces.

Climat

La température moyenne de la Martinique est de 25°C, des pluies intermittentes se concentrent en septembre et en octobre.

Population

La population recensée en 1999 est de 381 427 habitants. Le taux d’augmentation de la population pour la période de 1990 à 1999 est de 0,66 % en moyenne annuelle.

Les principales villes sont Fort-de-France, la préfecture (94 049 habitants), Le Lamentin (35 460 hab), Schoelcher

(20 845 hab). La Martinique est habitée par divers groupes humains : noirs d’Afrique (descendants des immigrés indiens appelés " coolies "), Syriens, Chinois. La population d’origine européenne se partage entre les békés – descendants des premiers colons – les métropolitains.

Economie

L’agriculture est un secteur important de l’économie martiniquaise. 18 % environ de la superficie totale de l’île est consacrée à des cultures d’exportation, en particulier la canne à sucre et la banane. Cette dernière est cultivée sur la côte nord-atlantique et dans le centre. La Martinique doit faire face à la concurrence des autres pays producteurs, des autres destinations antillaises et la clientèle française ne suffit plus à faire vivre l’économie locale. Elle ne subsiste que grâce aux aides et au protectionnisme de la métropole qui est le principal débouché des bananeraies martiniquaises. Il ne subsiste aujourd’hui plus qu’une seule usine sucrière et seulement une dizaine de distilleries (elles produisent les Rhums). La principale richesse économique de la Martinique reste donc le tourisme qui connaît un fort développement depuis plusieurs années. La Martinique souffre de l’éloignement par rapport au reste du territoire national.

Proverbe créole 

" le poisson a confiance en l’eau et c’est dans l’eau qu’il est cuit ".

Piments 

Z’indien, lampion, zouézos : ce sont quelques noms originaux des innombrables piments de toutes tailles et de toutes couleurs que l’on utilise dans la cuisine antillaise.

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